Mars 1675
Paris, MAE
La correspondance que l’envoyé du roi échange avec le secrétaire d’État aux Affaires étrangères est en grande partie chiffrée, les passages les plus généraux ou anodins de la dépêche étant laissés « en clair ». En période d’alliance, des correspondances chiffrées peuvent également être échangées entre alliés, par exemple entre le représentant du roi et l’Électeur ou son épouse. Les codes, perfectionnés, en France, depuis le ministère de Richelieu, par le mathématicien Antoine Rossignol († 1673), sont détaillés sur des tables, conservées en lieu sûr, régulièrement remplacées et détruites.